Le Covidisme, une merveilleuse opportunité

Camouflée derrière quelques masques de plus, une humanité zombifiée se réjouit d’un retour à la normalité. Elle s’accroche fermement au paquebot qui coule alors que quelques fous à son bord se battent pour en devenir le capitaine. Sur le pont, on injurie une poignée de traitres installés dans une barque qui s’éloigne silencieusement et paisiblement. Faut-il être inconscient pour se sentir plus en sécurité seul au milieu de l’océan que sur ce vaisseau insubmersible ?

Mais enfin, après deux ans de sacrifices humains, les efforts consentis par tous, ou presque, ont porté leurs fruits. Oui, tout va parfaitement bien maintenant et personne n’oserait contredire cette pensée magique. Grâce à la servilité sans faille d’une large majorité de ses passagers, le navire va bientôt retrouver toute sa stabilité, lorsqu’il touchera définitivement le fond marin dans l’obscurité la plus totale.

Naufrage

Humour noir

Un peu d’humour, ça fait toujours du bien, non ? Même s’il est parfois un peu noir. Attention, je parle bien de l’humour et non de la couleur de peau des passagers du navire. Aujourd’hui il faut être très prudent, car l’humour est devenu millimétré, méticuleusement calculé. Chaque mot mal pesé est comme une grenade pouvant exploser sans préavis dans la bouche de son auteur. Pas question d’improvisation ! On ne plaisante plus avec l’humour 😛

Adepte du Covidisme ?

Non, je n’ai rien fumé et je n’ai pas consommé de substance illicite. Je m’amuse seulement avec ironie au regard d’un monde profondément absurde et agonisant dans lequel un plus grand nombre semble toujours se complaire. Comme vous le savez, je me suis toujours senti très distant de cette société dans laquelle je ne me retrouve pas. Cette entrée en religion d’une large majorité de la population devenue adepte du Covidisme m’a permis de contempler en moi ce qui me liait encore à ce système moribond, c’est-à-dire plus rien. J’en ressors plus libre et léger que jamais 🙂

Refus de cautionner l’apartheid

J’ai compris dès le début de la ségrégation sociale en cours, comme une évidence incontournable, que si je souhaitais pouvoir me regarder paisiblement dans le miroir, je n’irais nulle part où tout le monde n’a pas le droit d’aller. Mon choix personnel de ne pas cautionner l’apartheid qui s’est installé en toute normalité est juste un acte de cohérence avec mes valeurs. Dans ce sens, je n’ai pas de pass et ne compte en aucun cas renoncer à ma virginité nasale. Il y a des limites que désormais je ne dépasserai pas, sous aucun prétexte, quelles que puissent en être les conséquences. Chacun a le choix et le mien est clairement posé.

Victime de personne

Comme vous pouvez le comprendre, mon existence est devenue très épurée et je vis, coupé de l’effervescence et du bouillonnement. Aucun média, pas de polémique, pas de militantisme, rien qui ne puisse alimenter un peu plus encore la division et les conflits qui gangrènent le monde. Mes prises de décision sont toujours plus simples et évidentes car je vais à l’essentiel, sans détour ou compromis. L’extérieur n’a sur nous que le pouvoir que l’on veut bien lui accorder. Dans ce sens, je ne suis victime de personne.

Des choix qui s’imposent

Je passe beaucoup de temps à contempler l’intelligence de la vie (certains tenteront de l’affubler d’un nom) et je constate qu’elle pousse chaque être à faire ses choix. Si jusqu’ici il était possible de vivre dans l’incohérence, l’inconsistance, de se laisser traîner passivement par la vie, celle-ci oblige aujourd’hui chacun à faire des choix clairs et tranchés, puis à assumer les conséquences qui en découlent.

La voie du milieu tant empruntée se termine. Soit on s’accroche au bateau qui coule, soit on lâche prise en acceptant qu’il n’y aura pas de retour possible au monde d’avant. Je ne vois pas là un bon ou un mauvais choix, mais juste une expérience incontournable qui place chacun face à ses propres responsabilités.

Après le naufrage

Profonde gratitude

J’ai une profonde gratitude face à ce que nous vivons actuellement. Mon refus de cautionner une société décadente m’a amené à une vie quasi-monastique. En dehors de mes cours et moments de partage, je vis en ermite. Encore plus distant du consumérisme ambiant, je réponds à mes besoins essentiels et ils sont bien moindres que je n’aurais pu l’imaginer. Cette forme de dépouillement laisse encore plus de place à cette part d’intemporalité en moi.

Depuis plus d’une année, je ris bien souvent tout seul face à l’évidence absolue que rien ni personne ne pourra altérer ce bonheur profond qui m’habite. Celui-ci ne dépend en rien de ma situation, de ma capacité à consommer ou des personnes qui m’entourent. Celui-ci n’est même pas le fruit de cette vie que je traverse. “Il est” comme “je suis”, tout simplement, intemporellement.

Quelle opportunité !

Rien ne me manque, ni les restaurants, ni les lieux de spectacle, ni les avions et les frontières qu’il m’est interdit aujourd’hui de franchir. Cette grande farce m’amuse beaucoup car toutes ces restrictions et activités qui m’ont été interdites à titre punitif ne m’affectent pas le moins du monde. J’en ris une fois de plus 😆

Alors que beaucoup attendent docilement un retour à la “normalité”, quémandant des miettes à leurs dirigeants capricieux, je me questionne pour ma part sur mon intérêt à recourir un jour à ce qui m’aura été interdit. Finalement, toute interdiction est peut-être l’occasion rêvée de faire un tri durable.

Merci chers gouvernements pour cette merveilleuse opportunité qui témoigne des derniers sursauts d’un système à l’agonie. Vous qui espériez contraindre par la peur et la ségrégation, vous contribuez aujourd’hui à l’éveil de chacun. De l’ombre jaillit la lumière. Surtout ne changez rien !

Sincèrement, merci de tout coeur 😀

Pas de retour à la normalité

Il n’y aura pas de retour possible à la normalité, au monde d’avant, car celui-ci n’est plus. Si l’illusion d’une normalité s’installe ces prochaines semaines par l’assouplissement des mesures absurdes et autoritaires en vigueur, la seule question à vous poser est : Jusqu’à quand ??

Car vous le savez, les droits humains fondamentaux que vous avez confié à vos gouvernements, ceux-ci ne vous les rendront jamais du temps qu’une majorité docile courbera l’échine. L’élection d’un nouveau président ne changera absolument rien à ce que vit l’humanité.

Un changement profond et durable ne peut s’initier qu’à l’intérieur de chacun de vous.

L’idée de penser changer le monde n’est que pure illusion.