Qu’il s’agisse d’amour, de politique, de religion ou de développement personnel, l’être humain a toujours ce besoin compulsif d’enfermer ses idéaux ou ses pratiques en les étiquetant et en les opposant aux autres. A chaque fois, il finit forcément par s’égarer dans son mental en perdant l’essence de l’intention ou du geste initial. Ainsi, il ne semble trouver son identité que dans la scission.
Personnellement, je ne peux adhérer à quoi que ce soit qui prétende détenir une exclusivité ou qui puisse rejeter ce qui est différent. Ce qui scinde et qui rejette ne peut qu’être coupé de l’essentiel.
Riche de mes convictions :
Je n’ai pas d’appartenance, parce que le simple fait d’appartenir serait déjà une manière de m’exclure de ce à quoi je n’appartiendrais pas.
Je ne connais pas de concurrence, puisque chaque être est unique et parce que je peux m’élever sans avoir à abaisser autrui.
Je n’éprouve pas le besoin de me mesurer ou de me comparer, parce que ce que rien de ce qui habite l’être humain ne peut être quantifié.
Je n’ai aucune prétention, car l’instinct de supériorité n’est qu’une illusion de l’ego.
Je n’ai comme couleur que celle qui inclut toutes les autres.
« Je suis » tout simplement, libre de tout enfermement.
Bonjour, André,
vous « êtes » dans une telle « simplicité » que vous gagnez votre liberté, celle que nous cherchons tous, je crois.
Je me souhaite, et aux autres aussi, d’atteindre cet ultime objectif.
Que cela, soit aussi naturel que possible pour chacun, en embrassant toutes nos différences et nos paradoxes, qui font justement l’immense richesse de ce chemin qui nous conduit à l’acceptation.
Dommage que je sois un peu loin pour vous rencontrer facilement ( en Nouvelle Calédonie ! ), j’apprécierais quelques entretiens avec vous lors d’une promenade à pied qui permet toujours des échanges riches et loin de tout enfermement !
C’est d’ailleurs le grand paradoxe de cette ile du Pacifique, un microcosme humain très replié sur lui-même dans un véritable paradis quasi sans limite !
Le reiki a fort à faire pour aider chacun, ici, et votre thème de réflexion « libre de tout enfermement » mériterait certainement d’être élevé au rang de 1er thème de réflexion en couple, en famille, entre amis, au travail, et au top des préoccupations de nos politiciens locaux.
Mais il faut simplement accepter que l’acceptation soit intemporelle et libre !
Et comme vous dites, » rien n’est grave », « même pas la mort » !
Au plaisir de vous relire régulièrement sur votre blog.
Cela me permet de me recentrer et je vous en remercie.
Charles-David
Merci Charles-David pour ce message qui me touche.
Les mots n’ont pas de frontières. Je suis heureux que les miens puissent inspirer d’autres parcours de vie, ici ou ailleurs sur cette terre, au delà de toutes barrières politiques ou religieuses… Je constate que mes textes sont de plus en plus lus dans les régions opprimées et répressives de notre monde où certains de mes propos sont encore passibles de la peine de mort.
Plein de bonheur dans cette merveilleuse région du globe.